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Y a-t-il un mot pour l'inaptitude au numérique ?

Il y a 40 ans, avant la vulgarisation de l’informatique, on estimait que pour avoir toutes les chances de se développer, un individu devait au moins savoir lire, écrire et compter. Ces compétences sont basiques, mais essentielles pour trouver un travail, pour diriger une affaire ou même pour accomplir des démarches administratives. Ne pas avoir ce minimum d’instruction est ainsi clairement un handicap et les personnes qui n’ont jamais appris ou qui ont des difficultés à lire, à écrire ou encore à compter (voire les 3 en même temps) sont appelés des analphabètes. Leur inaptitude, elle, se nomme l’analphabétisme.

Au 21e siècle, si posséder cette instruction de base reste toujours nécessaire dans la vie, elle n’est plus suffisante. Désormais en effet, l’informatique et le numérique ont été largement adoptés dans le monde et participent au développement des nations et des individus. Pour ne pas être désavantagé, il faut donc maîtriser un minimum l’informatique et ce afin de pouvoir utiliser confortablement les outils informatiques et numériques modernes. Ce pré-requis est aujourd’hui aussi important que de savoir lire, écrire et compter, et c’est pourquoi on compare volontiers ceux qui ne savent pas se servir d’un ordinateur à des analphabètes.

C’est aussi pourquoi on a naturellement décidé d’utiliser le terme d'analphabétisme informatique pour qualifier l’inaptitude au numérique et à l’utilisation d’Internet. Dans certains pays, on l'appelle aussi “analphabétisme numérique”.

Publié le 18 janvier 2021

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