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Peut-on éternuer les yeux ouverts ?

Temps de lecture : 2 min

Quand un corps indésirable (une poussière, du pollen, ou même un insecte) pénètre à l'intérieur de notre nez, le corps va réagir en provoquant un ou plusieurs éternuements. Il s’agit d’un réflexe destiné à protéger nos voies nasales : dès que nos vibrisses (les poils de nez) sont chatouillés, un signal est envoyé au cerveau qui fait alors appel à plusieurs muscles du corps pour préparer l’éternuement.

Il sollicite le diaphragme bien sûr, de même que plusieurs muscles abdominaux et intercostaux – entre les côtes –, mais aussi des muscles du cou, du visage et même le sphincter. En fait, c’était comme s’il voulait mobiliser tout le corps et boucher toutes les sorties pour garantir que le puissant souffle d’air qui va suivre arrivera à chasser l’intrus.

Est-ce pour cela que nos yeux se ferment également ? Personne ne peut encore le dire avec certitude, mais en tout cas, durant chaque éternuement, nos yeux se ferment bien à chaque fois sans que cela soit volontaire. On peut aussi voir ça comme un réflexe et comme pour la plupart des réflexes, il est tout à fait possible de le dompter même si c’est difficile et demande de l'entraînement.

Pour éternuer les yeux ouverts, il faut déjà se rappeler qu’on désire ne pas fermer les yeux quand un éternuement arrive. Ça a l’air de couler de source, mais c’est loin d’être évident, surtout vu la vitesse du phénomène. Ensuite, il faut se concentrer : on écarquille les yeux, on soulève bien les sourcils et on laisse l’éternuement venir. Au moment critique, cet instant où la tête part en avant et que le flux d’air parvient violemment à la bouche, on tient bon et on redouble d’efforts.

L’idée est contre-instinctive et, encore une fois, difficile à mettre en place, mais elle est tout à fait réalisable avec assez d’entrainement. Reste un inconvénient de taille : agir ainsi contrecarre les plans du cerveau, ce qui, le plus souvent, résulte en l’abandon pur et simple de l’éternuement.

Publié le 06 novembre 2024

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