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Alerte flatulences : on pète 4 fois plus en avion
Avoir des gaz est normal puisque nous absorbons de l'air en permanence et que le processus de digestion, fruit du travail des bactéries dans notre estomac, entraîne la dégradation des aliments que l'on consomme et en transforme une partie en gaz. Quand il est présent en quantité trop importante dans le corps, il doit être expulsé. Mais pourquoi notre estomac fait des siennes lorsqu'on est dans l'avion ? Vous ne rêvez pas si vous pensez avoir plus de flatulences dans les airs et il y a plusieurs explications sensées à ce phénomène.
Pourquoi a-t-on plus de flatulences en avion ?
Parler de pets prête toujours à sourire et le phénomène reste une source de gêne, de malaise ou de fous rires, selon la nature de vos relations avec les personnes qui vous entourent quand vient le moment de lâcher un vent. Cependant, des études concernant les flatulences en avion établissent des résultats très sérieux !
L'une d'elles, menée sur 18 militaires volontaires et publiée le 1er février 1969, démontrent qu'en altitude, la quantité de gaz présente dans l'abdomen serait multipliée par quatre. Il s'agit d'une réponse physique à la baisse de la pression dans l'air, qui entraîne une diffusion des gaz dans notre estomac et donc des ballonnements, ce qui amène une envie plus pressante de péter !
D'autres facteurs pourraient entrer en compte dans cette augmentation des flatulences en avion, notamment une digestion rendue plus difficile à haute latitude, puisque les muscles de l'appareil digestif auraient plus de mal à se contracter et donc à accomplir leur fonction première.
Ce n'est pas tout : certains voyageurs aériens redoutent les vols, ce qui est source de stress, lui-même à l'origine de maux de ventre, de ballonnements et de troubles digestifs.
L'association de ces différents facteurs explique pourquoi notre estomac réagit ainsi lors de nos voyages aériens. Reste à savoir comment faire face à cet excès de flatulences !
Retenir ses pets serait très mauvais pour la santé
Une seconde étude menée par des médecins britannique et danois, dont les résultats sont parus en 2013, appuie la démonstration de la première et rappelle surtout les conséquences négatives qu'il peut y avoir à retenir ses pets. Cela peut causer des brûlures d'estomac et des gonflements au niveau de l'abdomen, un état de constipation et, dans les cas les plus sévères, une inclusion intestinale ou une infection du colon. En somme, dans l'avion, ne tentez pas de lutter contre ce phénomène naturel.
Bien sûr, il sera nécessaire de faire ça discrètement – surtout si vos pets sont sonores ou malodorants – en choisissant par exemple d'utiliser les toilettes pour expulser votre surplus de gaz. Retenez bien une chose : vous n'êtes pas le seul passager sujet à ce genre de désagrément.
Que faire pour prévenir ces maux avant de prendre l'avion ?
S'il est impossible de lutter totalement contre ce phénomène dû à la baisse de pression de l'air, vous pouvez prendre quelques mesures préventives avant un voyage :
- Mangez léger la veille et le jour même, en évitant les aliments connus pour générer des gaz, tels que les choux, les pois chiches, le poireau, la viande rouge, les produits laitiers.
- Tentez de vous détendre, par la méditation et des exercices de respiration, avant de prendre l'avion.
- Ne restez pas assis dans la salle d'attente, mais activez-vous, pour stimuler votre organisme.
- Ne consommez pas d'alcool ni de boissons gazeuses avant un vol et évitez les boissons contenant de la caféine.
En vol, levez-vous fréquemment pour marcher et détendre votre estomac, n'hésitez pas à consommer de l'eau tiède et des infusions propices à la digestion, et évitez de consommer les aliments susceptibles d'aggraver la situation, comme la bière, des légumineuses ou tout aliment que vous avez du mal à digérer.
Publié par Mickael, le 17 avril 2024
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