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Pourquoi lève-t-on un drapeau blanc pour dire qu'on ne veut plus se battre ?

Temps de lecture : 2 min

Le drapeau blanc est le symbole de la trêve et de la reddition. Il est systématiquement brandi pour montrer qu’on capitule, pour demander un cessez-le-feu (dans un contexte conflictuel), ou encore pour montrer que l’on a aucune intention belliqueuse. Son utilisation est universelle et est comprise dans tous les pays, une coutume qui trouve son origine dans l’Antiquité.

Le premier usage du drapeau blanc est raconté par l'historien romain Publius Cornelius Tacitus. Il a été témoin, dans sa jeunesse, d’une guerre qui déchira les Romains au milieu du premier siècle après J.-C. En grandissant, il devint sénateur et historien, et s’appliqua à documenter cette guerre civile. C’est ainsi qu’il relate dans ses écrits la capitulation de certains soldats du camp perdant qui, incapables de montrer qu’ils se rendaient selon la tradition guerrière de la Rome antique, auraient brandi au-dessus de leurs têtes les bandes de tissus dont ils se servaient pour se protéger les jambes. Ces bandes étaient de couleur blanche.

Le blanc, facile à identifier de loin et souvent considéré comme neutre, est la couleur idéale pour montrer l’absence d’hostilité ou une volonté de négocier. Spontanément, il incarne des valeurs de pureté, de paix, de protection et représente même le divin dans de nombreuses cultures. Ce n’est toutefois qu’à la fin du 19e siècle que l’utilisation du drapeau blanc est officiellement reconnu comme signe de trêve et de négociation grâce à la première conférence de la Convention de La Haye en 1899. Dans l’article 32 de son annexe intitulée “Règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre”, la convention stipule ainsi noir sur blanc que le porteur d’un drapeau blanc est apte à parlementer et, surtout, qu’aucun mal ne doit être fait ni à lui ni à ceux qui l’escortent. Il est précisément écrit :

« Est considéré comme parlementaire l'individu autorisé par l'un des belligérants à entrer en pourparlers avec l'autre et se présentant avec le drapeau blanc. Il a droit à l'inviolabilité ainsi que le trompette, clairon ou tambour, le porte-drapeau et l'interprète qui l'accompagneraient. »

Publié par Ando le 02/05/2025

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