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Fiche métierWebdesigner


En quoi cela consiste ?

Le webdesigner (appelé aussi infographiste) est la personne chargée de réaliser le graphisme d'un site internet. Il intervient sur tous les éléments graphiques des sites qu'il construit mais aussi sur leur ergonomie. Il doit donc connaître les contraintes spécifiques de l’internet liées à l’interactivité pour attirer de l'audience sur ses sites, mais aussi maîtriser les techniques de développement web afin d'opter pour la meilleure technologie selon les cas de figure. Le webdesigner peut être un travailleur indépendant (freelance) ou être salarié dans une agence web.


Diplômes requis

Si aucun diplôme n'est obligatoire pour devenir webdesigner, il est recommandé, pour rentrer dans une agence, d'avoir un niveau bac+2 issu d'une école d'art graphique, d'infographie ou de multimédia. Mais il existe une multitude de formations qui peuvent déboucher sur ce métier : un DUT Services et réseaux de communication, informatique, génie-informatique par exemple ; une Licence Audiovisuel et multimédia, cinéma, arts du spectacle, arts et technologies ; ou même un Master pro Arts et technologies de l'image spécialité arts et technologie de l'image virtuelle.


Domaines ou qualités à travailler

Le dessin, l'informatique, l'anglais. Il faut être curieux et passionné par les nouvelles technologies. Ce métier demande en effet de fortes compétences informatiques tant au niveau des langages de développement web (HTML, CSS, PHP, etc.) qu'au niveau des logiciels à utiliser (Photoshop, Dreamweaver, Illustrator, etc.). Un webdesigner possède une certaine sensibilité artistique appuyé par un esprit créatif. Il aime être connecté au web pour rester aux faits des nouvelles tendances technologiques et marketing de l'internet.

Rencontre avec...

Julien Moya, graphiste et webdesigner freelance

Comment vous est venue l'envie de faire ce métier ?
J'ai toujours été attiré par les images, mais ce sont les jeux vidéo qui m'ont intéressé tout spécialement à l'image numérique. Très vite, j'ai été autant captivé par la façon dont ils étaient fabriqués (notamment au niveau du graphisme) que par le fait d'y jouer. Quelques reportages sur la production de jeux dans la presse spécialisée de l'époque ont fini de me convaincre, très tôt, que c'était ce que que je voulais faire.

Quel a été votre parcours pour y arriver ?
J'ai toujours beaucoup dessiné, c'est la base d'un métier graphique, même si les outils sont aujourd'hui informatiques. Exercer sa main et son œil est primordial, le graphisme est avant-tout un métier de culture. Je me suis donc intéressé aux médias, à l'art en général pendant que j'effectuais des études générales jusqu'au bac littéraire. Puis j'ai fait un Deug et une Licence Arts Plastiques, tout en travaillant chez moi sur le graphisme et la maîtrise de l'outil informatique. Le travail personnel est très important, car les contenus des cursus sont largement insuffisants pour progresser. En fin de licence je suis allé faire une année en FCIL infographie (3D) où j'ai commencé à m'intéresser au web. J'ai également compris à l'époque que c'était un marché plein de débouchés, j'ai donc décidé de m'y consacrer.
J'ai obtenu ensuite un poste de graphiste/webdesigner salarié dans une petite agence. Au contact de gros clients et de collègues expérimentés, j'ai commencé à vraiment apprendre le métier. Commencer dans une petite structure reste la voie le plus formatrice. On est au contact de tout, on comprend ce qui se passe, de la prospection des clients jusqu'à l'intégration finale. Puis j'ai décidé de me lancer en indépendant, pour pouvoir varier les clients, les contextes.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession ?
L'aspect créatif évidemment, avec cette liberté et ce plaisir de façonner des produits de communication mariant l'esthétique et la fonction. C'est le défi du design et il est passionnant. Travailler sur le web plus particulièrement entraine en outre une grande variété d'environnements, de problématiques, d'objectifs, de techniques. Tout y change vite, à la fois ce que les clients veulent dire, et la façon dont on doit le dire. Il s'agit donc de rester à jour. En tant que webdesigner indépendant, on est à la fois patron et entrepreneur, travaillant au développement de son entreprise. C'est un double-métier, extrêmement exigeant, mais aussi très gratifiant pour celui qui aime les défis et la liberté.

Quels sont en revanche ses inconvénients ?
De façon générale, la difficulté du métier de graphiste (mais c'est aussi son intérêt) réside dans la nécessité de faire des compromis : on ne fait pas toujours ce qu'on veut, on se doit de répondre avant-tout aux besoins de nos clients, à des objectifs qui, parfois, peuvent sembler contraires à nos aspirations créatives. Il faut donc s'attendre à connaître des frustrations, même si avec le temps on trouve des façons de les gérer. Si l'on parle d'une carrière indépendante, l'inconvénient majeur reste bien entendu la relative précarité du statut, dans le sens où même un webdesigner installé et reconnu n'est jamais garanti d'avoir autant de travail et de revenus que le mois précédent. On est toujours sur le fil, ce qui est un bon stimulant mais aussi un stress permanent que, là aussi, on doit apprendre à gérer.

Y a-t-il encore des débouchés dans ce secteur d'activité ?
On n'a jamais autant communiqué et les entreprises n'ont jamais eu autant besoin de professionnels de la communication, surtout sur internet. Donc, pour l'instant, il y a beaucoup de travail. Mais depuis quelques années, les métiers du graphisme ont subit un gros pic de popularité. Modernes, décontractés, véhiculant dans les médias une impression (trompeuse) de facilité, ils ont séduit énormément de jeunes qui se sont lancés là-dedans, pas toujours avec autant de motivation et de talent que nécessaire. Les recruteurs ont été saturés de profils, souvent moyens, qui pour beaucoup sont restés sans travail. On a donc cette situation double où les profils très compétents trouverons des opportunités de travail à des salaires intéressants, pendant que d'autres parleront de secteur saturé. Le métier de webdesigner, soit on le fait pour être très bon dans son domaine, soit on ne le fait pas. Être de niveau "suffisant" ne permet pas de prendre les bonnes places.

Visitez son site internet : www.julienmoya.com

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