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Fiche métierCordonnier


En quoi cela consiste ?

Le cordonnier est celui qui s’occupe de la création ou de la réparation des chaussures. C’est un artisan qui peut travailler à son compte ou dans une entreprise. Traditionnellement, un cordonnier-bottier travaille le cuir et son domaine de compétence peut ainsi dépasser la réparation des chaussures et s’étendre à toute la maroquinerie. C’est ainsi qu’il lui arrive de réparer des sacs, des gants, etc.

Lorsqu’il travaille à son compte, il est souvent seul dans son atelier à effectuer les raccommodages, en travaillant à la main ou à la machine et à attendre les clients. Souvent, il doit recréer une pièce à l’identique (semelle, talon,...) afin de remettre à neuf une chaussure, ce qui nécessite une parfaite connaissance de la matière.


Diplômes requis

Il existe deux spécialités au métier de cordonnier : le réparateur qui s’occupe de réparer les chaussures et le bottier qui, lui, se charge de les créer.

Pour chaque spécialisation, différentes formations professionnelles sont disponibles comme le CAP cordonnier-bottier ou le CAP cordonnerie multiservice. Ensuite, il est possible de s’orienter vers un Bac pro métiers du cuir, option chaussures (industrie du luxe) pour après choisir un BTS métiers de la mode-chaussure et maroquinerie (bac + 2).


Domaines ou qualités à travailler

Il n’y a pas vraiment de matières à privilégier à l’école, le métier de cordonnier étant avant tout un travail manuel. Il faudra donc être habile de ses mains et être consciencieux pour présenter un travail soigné. Et si l’on veut se spécialiser en bottier, il faudra aussi être assez créatif pour imaginer des pièces inédites qui vont plaire aux clients.

Rencontre avec...

Gérald Thibaud, artisan bottier en Vendée

Comment vous est venue l'envie de faire ce métier ?
Je souhaitais être mon propre patron et transformer de la matière, fabriquer des choses pour les autres. Je voulais un métier qui soit utile partout dans le monde et qui puisse être indépendant des conjonctures économique ou politique. La matière cuir me proposait une certaine affinité, contrairement au bois, au métal ou à la pierre avec lesquels je me sentais distant. Je ne voulais pas non plus subir un métier où l'on travaille à l'extérieur.

Quel a été votre parcours pour y arriver ?
J'ai fait une formation initiale de deux ans (CAP) puis j'ai changé d'entreprise et de ville chaque année pendant 5 ans. J'ai réalisé ce voyage avec les Compagnons du devoir qui m'ont accueilli et accompagné à chaque étape.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession ?
Le service rendu aux clients, l'épanouissement intellectuel et technique que m'offre la matière. J'aime aussi l'autonomie du statut d'artisan, notamment le contrôle de mon temps.

Quels sont en revanche ses inconvénients ?
La transmission compose qu'une petite partie du savoir-faire, les maîtrises des mises en œuvre s’acquièrent beaucoup par les erreurs et ce métier demande beaucoup de patience, d'humilité et de persévérance. Si ces vertus semblent contraignantes au début, elles apparaissent rapidement comme de précieuses alliées.

Y a-t-il encore des débouchés dans ce secteur d'activité ?
Le métier de bottier a été oublié depuis les années 50. Aujourd'hui, les services qu'il rend retrouvent toutes leurs pertinences et donc tout reste à faire. Le métier de bottier est aujourd'hui comme une immense air de jeux où tout est à construire. Il suffit de rêver et de se remonter les manches.

Son site internet : gerald-thibaud.com

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