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La violence physique est-elle plus forte que la violence psychologique?

Non, et c’est plutôt le contraire : une personne victime de violences psychologiques sera en fait plus en souffrance qu’une autre victime de violences physiques.

Déjà, les conséquences d’une violence physique sont immédiates et limitées dans le temps. Un œil au beurre noir, par exemple, finit par se résorber, et un bras cassé finit par guérir. Sauf cas extrêmes évidemment (mutilation ou même mort), l’impact d’un acte violent ne dure guère longtemps sur l’échelle d’une vie humaine, au contraire de celui des violences psychologiques dont le propre est de démolir petit à petit l’estime et la confiance en soi de la victime afin de la dominer et de la contrôler.

Parmi les nombreux moyens utilisés pour cela, citons le harcèlement, l’intimidation, ou encore le chantage. Au final, cela instille chez la victime un sentiment d’infériorité, de culpabilité, d’insécurité et mène jusqu’à la perte de son identité. Un conditionnement qui n’ira qu’en s’amplifiant tant qu’elle continuera à fréquenter son agresseur (partenaire, collègue, supérieur, etc.).

Enfin, il faut savoir aussi qu’il ne peut y avoir violence physique sans violence psychologique. Cette seconde est alors un peu le contrecoup de la première. Par exemple, il suffit à l’agresseur d’évoquer la violente gifle qu’il a mise à la victime pour la soumettre sans même avoir à la toucher.

Publié le 17 septembre 2020

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