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Est-ce que les chevaux aiment qu'on leur monte dessus ?

Temps de lecture : 2 min

Le cheval est intrinsèquement lié à l’histoire humaine. Il a permis à des civilisations de prospérer, à des empires de s’élargir et à des monuments d’être érigés. Aujourd’hui encore, nous apprécions leur compagnie au point de les chevaucher sans autre but que de se promener ou de les entraîner à être le plus élégant possible. Mais si nous, nous apprécions de monter à cheval, la question est de savoir si l’animal lui aussi apprécie d’être ainsi utilisé. La réponse est un peu compliquée.

A l’état sauvage, le cheval galope en compagnie des siens sans selle ni une quelconque charge qui lui pèse sur le dos. S’il a pris l’habitude de promener des bipèdes sur son échine, c’est parce que l’Homme a réussi à le domestiquer vers 4 200 ans avant J.-C.. Or, il se trouve que les chevaux ne sont pas faits pour être montés, malgré leur robustesse et le fait qu’ils aient fait l’objet de millénaires d’élevage pour être le plus aptes à supporter le poids des cavaliers. Preuve en est les nombreuses affections qui peuvent arriver à un cheval si les équipements utilisés pour le monter sont mal adaptés (lésions cutanées, atrophies et douleurs musculaires, etc).

Dans ce cas-là, il est clair que non, les chevaux n’aiment vraiment pas qu’on leur monte dessus. L’expérience est pour eux synonyme de douleur et de mauvais traitement, chose qui, tout naturellement, est très désagréable pour l’animal. Il est alors facile de voir qu’il n’apprécie pas la balade : ses oreilles se plaquent vers l’arrière, ses yeux s’écarquillent et sa mâchoire se contracte. Il peut remuer la tête, grincer des dents ou mordiller son mors. Sa queue, tendue ou battante, traduit l’agacement, pendant que son dos se creuse ou se fige sous la selle (c’est un signe de douleur ou de crispation musculaire). Ainsi maltraités, beaucoup de chevaux ont fini par développer une aversion à la monte.

Heureusement, il se trouve que le cheval a côtoyé l’Homme depuis assez longtemps pour apprendre à lui (re)faire confiance. Lorsqu’il est en bonne santé, bien traité et a une bonne relation avec son cavalier, il semble apprécier l’activité ou, au pire, la tolérer. Beaucoup de dresseurs arrivent ainsi à sentir l’impatience de leurs montures lorsqu'ils les sortent pour une promenade après trop de temps passés dans leur enclos.

Un cheval heureux se reconnaît par son attitude calme et détendue. Ses oreilles sont mobiles et orientées vers les sons environnant ou vers son cavalier, signe d’attention plutôt que de tension. Son regard est doux et il souffle paisiblement, indiquant qu’il se sent à l’aise. Enfin, sa queue bouge lentement, sans battements brusques, tandis que son dos reste souple et arrondi sous la selle, preuve qu’il ne ressent ni douleur ni contrainte.

Publié par Ando - Mis à jour le 19/11/2025

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