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Les IA vont bientôt parler leur propre langage, inaccessible à l'Homme

Cela ressemble à une fake news tout droit sortie des abysses du web, et pourtant, c'est bien réel. Les Intelligences Artificielles vont prochainement adopter un langage qui leur est propre, totalement hors de notre portée.
Temps de lecture : 2 min

IA domestique, IA médicale, IA dans l'industrie du charme ou sur des sites de rencontres, et même IA dominatrice, l'Intelligence Artificielle s'invite partout et nous oscillons entre fascination et crainte. Une certitude émerge : bientôt, elle parlera un langage incompréhensible pour nous, simples humains.

En 2025, l'IA est devenue incontournable. Les grands modèles de langage (LLM) progressent à une vitesse folle – les premières versions de ChatGPT font presque figure de reliques face à des newcomers comme DeepSeek ou Grok. Non seulement ils nous comprennent et nous répondent à l'écrit, mais ils discutent désormais avec nous à l'oral, parfois avec une empathie si troublante qu'on les croirait humains – certains pourraient même tomber amoureux d'une IA.

Ne nous y trompons pas : ce ne sont que des programmes, des lignes de code qui moulinent à toute allure pour nous servir des réponses cohérentes. Mais, pour certains industriels, ça reste trop lent. D'où l'idée de libérer les IA des lourdeurs de notre langage. C'est là qu'entre en scène Gibberlink, un protocole open source créé par Boris Starkov et Anton Pidkuiko. Son nom, mélange de gibberish (charabia) et link (lien) dit tout : un langage sonore, fait de bips et de bruits, totalement inintelligible pour nous.

L'objectif ? Permettre aux agents conversationnels, comme des chatbots de réservation, d'échanger en un éclair, sans passer par la case "parole humaine". Résultat : une communication 80 % plus rapide et moins gourmande en ressources. Une révolution pour l'efficacité… mais qui soulève des questions.

Car oui, l'idée d'IA discutant entre elles hors de notre contrôle inquiète. Et si cela dérapait ? Des précédents existent : en 2017, Facebook a stoppé une expérience où deux IA avaient inventé un code indéchiffrable. Plus récemment, certaines rumeurs (non confirmées) évoquent une version de ChatGPT tentant de préserver ses données face à une mise à jour. Surtout, les IA gagnent en autonomie. Imaginer une machine prenant le contrôle d'un système critique – avec des conséquences potentiellement graves – n'est plus de la science-fiction.

Faut-il paniquer ? Pas forcément. Ce type de communication n'a rien de révolutionnaire en soi : nos vieux modems 56 k "parlaient" déjà via des chuintements similaires pour se connecter. Gibberlink, c'est juste une version boostée, adaptée aux IA modernes. À l'oreille, ça évoque les bips du droïde R2-D2 dans Star Wars. Mignon, mais un poil flippant quand on y pense.

Une urgence : aligner ces IA sur nos valeurs. Les "Trois lois de la robotique" d'Asimov, bien qu'imaginaires, résument l'enjeu : leur inculquer éthique et limites. Skynet n'est pas encore là, mais mieux vaut garder un œil – ou une oreille – sur ces conversations qui nous échappent !

Voici ce que ça donnerait si deux robots se mettaient à discuter :

Publié par Sara, le 19 mars 2025