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Qui a inventé les prénoms ?
Les premiers petits noms donnés aux humains remontent certainement aux premiers Hommes, tout du moins ceux qui communiquaient suffisamment pour pouvoir s'appeler entre eux.
Les prénoms ont des origines culturelles diverses, qui varient selon les pays. Par exemple, les prénoms "habituels" que nous connaissons en France ont une origine religieuse ou historique. D'ailleurs, jusqu'en 1966, les parents devaient choisir le prénom de leur enfant parmi la liste du calendrier.
Depuis cette date, les familles disposent de davantage de liberté et peuvent même inventer le prénom de leur enfant. Cette liberté a tout de même des limites : la mairie qui enregistre la naissance peut refuser un prénom ridicule, grossier ou susceptible de créer des problèmes à l'enfant.
Mais jusqu'à la fin du Moyen-Age, le principe du prénom avant le nom n'existait pas : on appelait le nouveau-né par un seul nom, généralement celui du saint qui correspondait au jour de sa naissance. L'augmentation de la population commença à poser problème à ce nom principal : pour ne pas confondre les gens ayant le même nom de naissance, on se mit à rajouter une origine géographique (Pierre du Poitou), ou familiale (Paul de Martin), ou encore un métier (Luc le forgeron) ou même une singularité physique (Jacques le Grand).
Progressivement, cet "ajout" au nom devint le nom de famille et on désigna le premier nom par "prénom" (qui signifie, avant le nom).
L'usage du prénom dépend en réalité des cultures. Longtemps, en Europe, les bébés héritaient du prénom d'un de leur parent ou grand-parent. En Corée, le prénom change au cours de la vie : l'enfant, qui possède un prénom à sa naissance, en change vers l'âge de 7 ans puis une nouvelle fois lorsqu'il devient adulte. En Asie ou en Afrique, il est courant de "numéroter" l'enfant avec un prénom qui signifie le premier, le deuxième etc... Il reste une trace de cette pratique en Europe dans certains prénoms latins : Quentin désigne ainsi "le cinquième".
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