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Pourquoi a-t-on mal au ventre quand on a peur ?

Temps de lecture : 2 min

Cela arrive plus souvent qu’on ne le pense : en attendant notre tour à un examen oral, lors d’un entretien d’embauche, ou même lorsqu’un événement totalement inattendu survient, on a le ventre qui commence à faire des siennes. Entre inconfort, douleurs et même parfois gaz, rien ne va plus et on peine à garder le contrôle. Ce phénomène, heureusement passager, trouve son origine dans l’interaction étroite qu’il y a entre notre cerveau et notre système digestif.

Une régulation en préparation au danger

Notre cerveau est conçu de manière à nous fournir en tout temps les outils pour réagir à notre environnement et assurer notre survie. Lorsque tout va bien, il régule les fonctions biologiques de façon normale et tout se passe sans accroc. Lorsqu’on est en situation de danger toutefois, le cerveau, en sécrétant les 3 hormones du stress (noradrénaline, adrénaline et cortisol), va réattribuer le sang ainsi que les autres ressources organiques aux organes essentiels et vitaux (principalement les muscles, le cœur et le système nerveux sympathique). Il fait cela afin de préparer le corps au danger qui survient et faciliter soit notre défense, soit notre fuite.

L’envers de la médaille est que cela va ralentir les fonctions du corps considérées comme non prioritaires à cet instant, des fonctions comme la digestion qui va alors se dérégler. Résultat, les intestins vont être perturbés, parfois se paralyser, chose qui provoque alors douleurs, ballonnements, voire diarrhées en cas de très fort stress.

Cerveau et intestins sont étroitement liés

Il faut également savoir que, même s’ils sont éloignés l’un de l’autre, le cerveau et les intestins sont en relation étroite par le biais de signaux biochimiques. Ces signaux sont acheminés de différentes manières par des liaisons neuronales, hormonales et immunitaires, mais pas seulement. Le microbiote intestinal, autrement dit l'ensemble des micro-organismes hébergés par nos intestins, participe également à cette communication en produisant des neurotransmetteurs. La sérotonine, hormone du bonheur, en est un exemple et est majoritairement produite dans les intestins (95%).

En cas de stress important toutefois, surtout si l’épisode dure dans le temps, l’équilibre du microbiote peut être perturbé, provoquant la prolifération de certaines espèces de bactéries au détriment d’autres. Cela va dérégler la production de neurotransmetteurs, et même agresser les intestins, engendrant ainsi des désagréments digestifs.

Publié par Ando le 09/06/2025

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