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Peut-on renoncer à sa nationalité ?

Oui, il est tout à fait possible de renoncer à sa nationalité, on appelle cela la perte volontaire de la nationalité. Généralement, cela arrive lorsque l’on a acquis une autre nationalité (après un mariage par exemple, ou une naturalisation) et qu’on ne souhaite pas garder la première.

Si une personne perd sa nationalité sans en détenir une autre, elle devient “apatride”. C’est un statut vraiment à part qui signifie que la personne n’est citoyenne d’aucun pays. Cela implique qu’elle n’a plus les obligations et surtout les droits d’un citoyen : plus le droit de voter, d’avoir accès à l’éducation et aux soins, etc. Elle n’a même plus de pièce d’identité valable pour faire n’importe quelle démarche, de la plus basique comme prendre un billet d’avion, à la plus vitale comme décrocher un emploi ou obtenir un logement.

L’un des apatrides les plus célèbres est Albert Einstein. En 1886, à l’âge de 17 ans, le futur Prix Nobel a renoncé à sa nationalité allemande parce qu’il détestait le nationalisme qui était à l’époque de mise dans son pays. Il est ainsi devenu apatride jusqu’à ses 22 ans, âge à laquelle il obtint la nationalité suisse.

En France, comme dans de nombreux pays signataires de la Convention de New York sur la réduction des cas d'apatridie de 1961, la loi interdit de rendre une personne apatride : si elle n’a pas d’autre nationalité que sa nationalité française, il est impossible pour elle d’y renoncer, quelle qu’en soit la raison.

Publié le 12 décembre 2021

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