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Plusieurs communes françaises menacées par des milliers de lapins
Les lapins de garenne sont mignons, mais quand ils se comptent par dizaine de milliers, l'histoire prend une tout autre tournure. C'est ce que vivent les habitants de l'Hérault, un département du sud de la France. Douze communes y sont envahies par des hordes de boules de poils, et depuis 2022, leur population s'est emballée au point d'échapper à tout contrôle.
Mais quel mal peuvent bien faire des petits lapins, est-on tenté de penser. Eh bien, déjà, ils doivent se nourrir, et quand on connaît l'appétit d'un seul lapin apprivoisé, on imagine sans peine ce que des dizaines de milliers de lapins sauvages peuvent faire aux cultures. Carottes et salades, évidemment, mais aussi pommiers, vignes, céréales et même melons, rien n'échappe aux dents des rongeurs. Les pertes se chiffrent alors en dizaine de milliers d'euros pour les agriculteurs.
Ensuite, en plus de manger, il faut aussi que les lapins s'abritent. Leur nombre est alors tel que les buttes, clairières et champs ne suffisent plus pour les accueillir. Ils n'hésitent donc pas à creuser leurs terriers le long des voies ferrées, très pratiques car proches des champs et des vergers. La SNCF l'assure, ces trous ne représentent aucun danger pour la circulation ferroviaire, mais on se doute bien que si une voie est creusée de galeries, cela ne va pas non plus lui faire du bien.
La femelle du lapin de garenne, qui atteint sa maturité à l'âge précoce de 3 mois et demi, peut donner naissance à une portée de lapereaux tous les 30 jours environ. En moyenne cependant, on considère qu'une lapine a entre 3 et 5 portées par an, à raison d'une dizaine de petits à chaque portée. Dans un environnement favorable ainsi, avec abris et nourriture en abondance, les lapins se reproduisent rapidement et pullulent, surtout en l'absence de prédateurs. Dans l'Hérault, cela se traduit par une situation telle que ni les chasseurs, ni les rapaces domestiqués, ni même les renards et les furets réintroduits par les communes, n'ont pu renverser la tendance. Seule solution trouvée par un agriculteur : clôturer ses parcelles avec un grillage enterré à petites mailles. Une solution qui n'en est pas vraiment une puisqu'elle ne s'attaque qu'aux symptômes, pas au problème, et ce, à un coût plutôt élevé.
Désormais, le lapin est déclaré "espèce nuisible" dans les 12 communes qu'il a envahies. Il s'agit des communes de Mauguio, Mudaison, Lansargues, Candillargues, Saint-Aunès, Baillargues, Le Crès, Marsillargues, Montpellier, Saint-Brès, Saint-Just et Saint-Nazaire-de-Pézan.
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