Les jeunes adorent les vieux téléphones à clapet, voici pourquoi !

Il fut un temps où les téléphones ne se connectaient pas à Internet, où il était impossible d'y installer des applications, de se filmer avec et où les photos prises étaient de qualité médiocre. Une époque pas si lointaine pour les trentenaires et les générations précédentes, mais qui fait partie d'un passé inconnu pour la nouvelle génération, sur-connectée depuis ses plus jeunes années.

Cependant, une nouvelle tendance vient rebattre les cartes avec des jeunes de la génération Z (née après 1995) se tournant vers les téléphones à clapets, qu'ont bien connu leurs aïeux. À l'heure des notifications incessantes, des heures passées à scroller sur TikTok et à partager leur vie sur les réseaux sociaux, mais aussi d'une hyper-connexion qui vient à créer des troubles (comme la nomophobie), une petite partie de cette nouvelle génération a décidé de ralentir la cadence et de souffler un peu. Pour cela, quoi de mieux qu'un téléphone qui n'a d'autres fonctions que de passer ou recevoir des appels et d'envoyer quelques SMS ?

C'est ce que recherchent de nombreux jeunes gens, qui ont choisi de se procurer un téléphone d'ancienne génération, remis au goût du jour par des marques telles que Nokia, Motorola, Alcatel ou Samsung. Ils reprennent le style à clapet des anciens modèles, mais disposent de la 4G, du Bluetooth et d'un appareil photo de qualité largement supérieure. En revanche, il n'est pas possible d'y installer les applications chronophages de nos smartphones !

Pour ces jeunes utilisateurs, qui découvrent avec étonnement ces téléphones qui ne servent presque qu'à téléphoner, l'effet bien-être est incroyable. S'ils l'utilisent principalement comme téléphone secondaire, certains affirment prendre ce téléphone à clapet pour sortir et ainsi ne pas être dérangés par les notifications. Tandis que d'autres le privilégient quand ils sont en famille, pour partager de vrais moments avec leurs proches plutôt que de passer une soirée où chacun est sur son téléphone, ce qui est particulièrement agaçant.

Assiste-t-on à une véritable révolution, avec un retour aux échanges humains et aux débats passionnés, sans que personne sorte son smartphone pour "vérifier une publication" ou "montrer une story" ? Peut-être pas, mais cette prise de conscience de la génération Z est un signe encourageant, et on peut espérer que ce mouvement de détox digitale prenne de l'ampleur et s'étende hors des États-Unis où elle est pour le moment confinée.