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Pause numérique pour tous les élèves à la rentrée 2025 !
Expérimentée lors de la rentrée scolaire 2024, la pause numérique est une mesure consistant à interdire l'usage des téléphones portables dans certains collèges durant toute la journée, y compris pendant les récréations et les pauses déjeuner. Ils étaient ainsi près de 50 000 enfants dans 200 collèges à déposer leurs téléphones dans des casiers spéciaux le matin pour ne les récupérer qu'à la sortie. Une mise sous cloche que le gouvernement souhaite maintenant généraliser.
En 6 mois, en effet, les retours sont prometteurs. Déjà, on a constaté que les élèves étaient bien plus concentrés durant les cours. Les sonneries importunes ne dérangent plus la classe, plus d'avalanches de notifications également, l'atmosphère est devenue nettement plus sereine en cours. À la récréation, les enfants se remettent à discuter, à jouer et à se courir après au lieu de rester inactifs, penchés sur leurs téléphones. De même, les toilettes ne sont plus la cachette des accros aux écrans. D'une manière générale, même si aucune étude ni bilan officiel n'est venu chiffrer ces constats, les enseignants et directeurs de collège parlent tous d'une amélioration du climat scolaire, devenu plus propice à l'enseignement qu'auparavant.
Forte de ses retombées positives, l'Éducation nationale annonce vouloir étendre la mesure à tous les collèges de France dès la rentrée 2025. Le but reste évidemment le même, à savoir supprimer les distractions qui empêchent les élèves de s'appliquer en cours et limiter le harcèlement scolaire qui se fait sur les réseaux sociaux. Le gouvernement espère également remettre les élèves sur le chemin des livres à une époque où les jeunes préfèrent les écrans.
Si tout le monde est d'accord sur le fait que le bien-être et la réussite scolaire des enfants passera sûrement par le contrôle de leur temps d'écran, aussi bien à l'école qu'à la maison, la pause numérique n'est toutefois pas sans défi pour les établissements. Il reste en effet la question du financement, car collecter et protéger des centaines de portables nécessitent la mise en place d'une logistique spécifique qui peut vite se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Un petit casse-tête que les collèges devront résoudre d'ici à la prochaine rentrée.
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