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Fiche métierTechnicien de maintenance
En quoi cela consiste ?
Le technicien de maintenance installe, entretient, répare, dépanne. Et cela, dans de multiples domaines ! La maintenance industrielle est peut-être le plus gros pourvoyeur d'emplois, et offre à elle seule un vaste choix de postes différents. Le technicien de maintenance veille au parc des machines et à tous les équipements de l'entreprise. Mais l'informatique aussi en a besoin ! C'est le professionnel qui dépannera tout dysfonctionnement lié à un logiciel, un réseau, un ordinateur. Il faut aussi des techniciens de maintenance pour entretenir les éoliennes, il en faut sur les plateformes pétrolières, dans le domaine agricole, dans celui de l'automobile.
Même les machines à sous (MAS) requièrent leur technicien de maintenance, qui doit remplir des conditions particulières pour accéder au poste : avoir 18 ans, suivre une formation sur la prévention des abus de jeux et même obtenir un agrément du ministère de l'Intérieur, avec un casier judiciaire vierge.
Finalement, partout où il y a des machines, des véhicules, des appareils ou des systèmes réclamant une attention constante, des réglages, un entretien régulier et de fréquentes mises à jour et/ou réparations, ce professionnel est requis. Dans tous les secteurs, le technicien de maintenance est celui qui évite les pannes au maximum, et intervient le plus rapidement possible lorsqu'il en surgit malgré tout.
Diplômes requis
Parce que le domaine de la maintenance est très large et diversifié, les cursus le sont également. Pour construire son parcours de formation, il est donc nécessaire de savoir avant toute chose dans quel environnement on veut travailler. Ensuite, l'orientation vers les études spécifiques sera plus facile.
Niveau bac :
Bac pro
- MELEC – Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ;
- MSPC – Maintenance des systèmes de production connectés ;
- TRPM – technicien en réalisation de produits mécaniques ;
- Techniques d'intervention sur les installations nucléaires ;
- Électrotechnique ;
- Énergie ;
- Équipements communicants.
Baccalauréat
- STI2D : Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (remplaçant le bac STI).
Brevet Professionnel (BP)
- Électricien.
Ce sera un socle, mais il faudra vous spécialiser au moins deux ans après le bac pour avoir une solide formation et plus de possibilités de postes. Pour cela, beaucoup de parcours différents sont possibles.
Bac + 2 :
BTS
- CIRA – Contrôle industriel et régulation automatique ;
- CRSA – Conception et réalisation de systèmes automatiques ;
- MS – Maintenance des systèmes option A systèmes de production ;
- Mécanique et automatismes industriels ;
- Informatique et réseaux pour l'industrie et les services techniques ;
- Électrotechnique ;
- Électronique.
DUT
- Génie industriel et maintenance ;
- Génie électrique et informatique industrielle ;
- Services et réseaux de communication.
Au-delà, il est possible de se diriger vers d'autres formations :
Licence professionnelle
- Maintenance ;
- Système informatiques et logiciels.
Autres diplômes
- Titre professionnel TSMI – technicien supérieur de maintenance industrielle ;
- Titre chargé de maintenance en environnement nucléaire (IRUP) ;
- Titre chargé de gestion technique des bâtiments tertiaires et industriels (IRUP) ;
- CQP (certificat de qualification professionnelle) technicien en machines tournantes sous pression (installation – exploitation – maintenance.
Bac+3 :
Licence
- Sciences pour l'ingénieur.
Licence professionnelle
- Gestion et maintenance des installations énergétiques ;
- Métiers de l'industrie : gestion de la production industrielle ;
- Maintenance des systèmes industriels, de production et d'énergie ;
- Maintenance et technologie : contrôle industriel / électronique, instrumentation / organisation de la maintenance / systèmes pluri techniques ;
- Mécatronique robotique.
BUT (Bachelor universitaire de technologie)
- GC GP – Génie chimique, génie des procédés ;
- GEII – Génie électrique et informatique industrielle ;
- GIM – Génie industriel et maintenance ;
- SGM – Science et génie des matériaux.
Autres diplômes
- Titre responsable d'activités en environnement nucléaire (IRUP) ;
- Bachelor UIMM spécialité maintenance avancée.
En formation continue ou par VAE (validation des acquis de l'expérience)
- CQPM (certificat de qualification paritaire de la métallurgie) Chargé de maintenance industrielle ;
- CQPI (Certificat de qualification professionnelle interbranche) Technicien maintenance industrielle ;
- Titre professionnel Technicien de maintenance industrielle ;
- Titre professionnel Technicien supérieur de maintenance industrielle.
Domaines ou qualités à travailler
Quel que soit son environnement, le technicien de maintenance doit être méticuleux et attentif, autant que polyvalent et réactif. Il doit parfaitement maîtriser son secteur technique et être capable d'intervenir rapidement et efficacement sur le matériel dont il a la responsabilité.
Il est indispensable également qu'il soit rigoureux au niveau des règles de sécurité et respecte scrupuleusement les notices des constructeurs et les différentes procédures préconisées. Une bonne connaissance de l'anglais technique est donc très importante, beaucoup de documents étant rédigés dans cette langue.
Le technicien de maintenance est quelqu'un de curieux qui actualisera en permanence ses connaissances et n'hésitera pas à se former régulièrement. Par ailleurs, une parfaite maîtrise de la GMAO (Gestion de maintenance assistée par ordinateur) est à envisager.
Parmi les compétences transversales à travailler figurent la pédagogie et la diplomatie, ainsi que des qualités d'écoute et de communication. Cela, afin de pouvoir échanger sereinement avec les différents utilisateurs du matériel sur lequel il interviendra.
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