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Fiche métierDiamantaire
En quoi cela consiste ?
Le métier de diamantaire peut parfois faire rêver, car il évoque le fait de manipuler la pierre la plus rare et la plus chère du monde : le diamant. Mais savez-vous véritablement à quoi correspond ce métier ?
Si vous souhaitez devenir diamantaire, sachez que vous ne vous ennuierez pas car la profession est vaste. En effet, ce terme désigne autant celui qui façonne les pierres que celui qui les achète ou les vend. Dans tous les cas, il exerce dans les métiers de la joaillerie, travaillant exclusivement sur le diamant. Les artisans travaillant sur d'autres pierres précieuses se nomment des lapidaires.
Il y a donc le diamantaire en tant que maître-artisan-tailleur, exerçant dans un atelier. Il taille les diamants bruts pour en faire des pierres travaillées, reflétant au mieux la lumière. Cela passe par :
- le marquage : traçage d'une ligne de coupe ;
- le clivage : coupe du diamant en deux ou en plusieurs morceaux sur une lame à l'aide d'un maillet ;
- le sciage : fait au laser ou de manière traditionnelle avec une lame tournant à grande vitesse ;
- le débrutage : on élimine les imperfections et les aspérités en arrondissant le diamant à l'aide d'un autre diamant ;
- le facettage : on use le diamant pour lui donner le nombre de facettes souhaité ;
- le polissage et le brillantage : les finitions.
Le diamantaire ne fait normalement pas de négoce. Dans le cas où il en ferait, il serait alors amené à se rendre dans les pays où sont extraits les diamants bruts, notamment l'Inde, Israël, les États-Unis, le Botswana, le Canada, la Russie et l'Australie. Sachant que les quatre derniers sont les producteurs les plus importants du monde. Bien sûr, un diamantaire se rend également à Anvers en Belgique, siège de la plus grande bourse du diamant de la planète.
S'il travaille initialement dans de petits ateliers ou une entreprise de négoce, son poste peut évoluer vers celui de chef d'atelier ou chef de fabrication. Ou encore, il peut devenir bijoutier-lapidaire-diamantaire, bijoutier-joailler ou gemmologue.
Diplômes requis
Il est tout à fait possible de se spécialiser dans le métier dès la sortie d'une classe de troisième des collèges, en préparant un Certificat d'Aptitude Professionnelle : CAP lapidaire, option diamant ; ou CAP "Art et techniques de la bijouterie-joaillerie", option bijouterie sertissage / option bijouterie-joaillerie / option polissage finition.
Ensuite, on peut directement poursuivre avec un Brevet des Métiers de l'Art (BMA), qui est un diplôme de niveau IV, option "Art du bijou et du joyau", "Bijouterie sertissage" ou encore "Polissage finition".
Dans les formations post bac, il est possible de s'orienter vers un Bachelor "Gemmologue expert" ou un Bachelor "Négociateur de Joaillerie-Bijouterie".
Domaines ou qualités à travailler
Nous l'avons vu, nul besoin de faire de longues années d'études supérieures pour exercer en tant que diamantaire. C'est un métier qui requiert des capacités manuelles et artistiques très importantes. Les missions du diamantaire sont plurielles et réclament une grande expertise. Il assure les finitions, il sait harmoniser les formes et les couleurs, préparer les cristaux et il pratique le dessin d'art. Il est habile et minutieux, sachant manier avec précision tous les instruments et machines nécessaires à sa fonction.
C'est un expert qui est capable de déterminer les critères de qualification du diamant aux règles internationales de classification de tous les diamants blancs que l'on appelle les 4 C : Carat (le poids), Colour (la couleur), Clarity (la pureté), Cut (la taille).
S'il est amené à faire du négoce, un bon diamantaire possédera un don, ou au moins une bonne connaissance de la négociation. Maîtriser des langues étrangères (au minimum l'anglais) pourra se révéler utile s'il voyage ou lorsqu'il aura affaire à des clients étrangers.
Le diamant est la pierre la plus chère du monde. Conscient de cela, le diamantaire est consciencieux, concentré, patient et agile. Une bonne vue est également indispensable. Chaque perte est coûteuse, et le résultat final relève de l'œuvre d'art. Pour exercer ce métier, il est donc préférable de profondément aimer ce que l'on fait et ne compter ni ses heures ni son temps.
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