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Photo : 123RF
Le masseur-kinésithérapeute assure la rééducation des patients afin qu’ils retrouvent leurs capacités physiques. Il soulage également les douleurs en pratiquant des massages ou des mouvements selon la prescription médicale. Il conseille aussi les patients afin qu’ils puissent se rééduquer soi-même pour ne pas rencontrer les mêmes problèmes plus tard. Le "kiné", comme on l'appelle souvent, intervient dans divers domaines : sportif, thalassothérapie, esthétique et bien d’autres. Le kinésithérapeute travaille soit en institution (hôpital) soit en cabinet, à son propre compte.
Il faut obtenir un Diplôme d’Etat pour devenir kinésithérapeute. Ce diplôme s’obtient après trois années d’études dans un Institut de Formation en Kinésithérapie (IFMK), ouvert sur concours. Pour cela, deux possibilités : soit suivre une classe préparatoire au concours pour les écoles privées, soit suivre une première année de médecine pour les écoles publiques (avec choix de l'IFMK en fonction de son placement en fin d'année). Pendant la formation, on apprend entre autres l’Anatomie, la Physiologie humaine, la psychosociologie... Il faut également suivre un stage à l’hôpital ou dans des centres de rééducation.
Les sciences naturelles, le français, l’anatomie. Le kiné doit avoir le sens du contact. Il doit également posséder une bonne résistance physique.
Comment vous est venue l'envie de faire ce métier ?
L'idée m'est venue car j'aimais beaucoup la biologie et le sport. Pour être masseur-kinésithérapeute, on étudie l'anatomie et la physiologie du corps humain avant d'apprendre à corriger ses dysfonctionnements. Et puis, l'idée d'aider des personnes présentant un handicap m'attirait.
Quel a été votre parcours pour y arriver ?
Après un bac scientifique, j'ai suivi une année de préparation aux concours d'entrée dans les écoles de kiné car, à cette époque, le passage par la première année de médecine n'était pas obligatoire pour intégrer la plupart des écoles, même publiques. A la fin de la troisième année, j'ai passé mon Diplôme d’État de Masseur-Kinésithérapeute : deux épreuves pratiques et une soutenance de mémoire.
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession ?
Le plus gratifiant dans ce métier, c'est le bien-être que l'on peut apporter à une personne qui souffre : que ce soit quelqu'un qui vient pour des douleurs articulaires ou une personne accidentée qui veut retrouver sa mobilité, ou encore une personne handicapée pour qui la rééducation fonctionnelle est très importante. Il faut savoir qu'un kiné est amené à s'occuper de toutes sortes de problèmes : rhumatologique, traumatologique, respiratoire, neurologique... et à tous les âges de la vie.
Quels sont en revanche ses inconvénients ?
C'est un métier assez physique dans certains cas. De plus, quand on pratique en cabinet libéral, il ne faut pas compter ses heures de travail !
Y a-t-il encore des débouchés dans ce secteur d'activité ?
En exercice libéral il y a, comme pour les médecins, des zones en manque de kinés et des zones sur-peuplées. A l'hôpital et en centre de rééducation, il est encore assez facile de trouver du travail. Donc, en règle générale, on peut dire qu'il y a des débouchés pour qui veut se lancer !
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