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En 2031, l'ISS s'écrasera dans l'océan Pacifique

La Station spatiale internationale n’est pas éternelle et la NASA le sait bien. D’ailleurs, les ingénieurs de l’agence savent déjà ce qu’ils vont en faire : la précipiter en plein océan Pacifique !

La construction de la Station spatiale internationale (ISS pour "International Space Station") a débuté en 1998 et a nécessité 3 ans d’allers et retours pour assembler ses 400 tonnes en orbite. Ses missions sont essentiellement scientifiques, mais nul ne peut contester aujourd’hui l’impact positif qu’elle a eu sur la sensibilisation du public à l’espace et aux sciences. Maintenant âgé de 21 ans toutefois, le vaisseau approche doucement de sa mise à la retraite annoncée pour 2031. Une année fatidique pour l’ISS qui finira alors ses jours dans l’océan Pacifique.

Faire plonger un objet céleste dans un océan, aussi vaste soit-il, n’est pas une mince affaire. Déjà, la NASA devra faire faire à la station des manœuvres précises et calculées pour la faire sortir de son orbite et la mettre sur une trajectoire d’entrée sûre dans l'atmosphère. Ensuite, il faudra que l’agence spatiale américaine vise juste, puisque comme l’ISS se fragmentera très certainement en centaines de débris pendant sa chute, il s’agira de ne pas rater la zone prévue pour l’engloutir : le point Nemo.

Situé à 2 778 km des habitations humaines les plus proches, le point Nemo est l’endroit le plus isolé du monde. C’est un point imaginaire lâché au beau milieu de 22 millions de km² d’eau, autant dire l’endroit idéal pour faire s’écraser une station spatiale vieillissante. Cet endroit est en fait si pratique qu’il a commencé à servir de cimetière aux engins spatiaux dès 1971. Les Américains, les Russes et même les Européens et les Japonais y ont déjà fait s’immerger plus de 250 débris spatiaux.

Toutefois, avant que l’ISS ne descende vers sa fin, la NASA compte bien tirer parti au maximum de la station. Les astronautes devraient ainsi s’y succéder à un rythme plus régulier ces 9 prochaines années, dans le but de booster les recherches ainsi que la coopération internationale. L’après-ISS, lui, est déjà planifié et sera privé. La NASA est en effet déjà en train d’aider les entreprises commerciales à construire leurs propres stations avec, à terme, l’intention de devenir locataire plutôt que propriétaire. Ainsi, dès 2024, la société américaine Axiom Space sera autorisée à connecter son module maison à la Station spatiale internationale.

Publié par Ando, le 28 février 2022