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Le lézard volant

Espèce non menacée

Description physique

Le lézard volant est un petit reptile du genre Draco, un genre qui comprend une cinquantaine d'espèces, dont la plus connue est certainement le Draco volans, autrement appelé "dragon volant commun".

Comme son nom l'indique, cet animal ressemble à un lézard, un lointain cousin qui appartient au même ordre que lui. Il mesure une vingtaine de centimètres en moyenne et possède un corps longiligne surmonté d'un mince et long cou. Le lézard volant se reconnaît également à ses frêles pattes se terminant par de longs doigts griffus.

Entre ses pattes avant et arrière, le lézard volant possède une paire de fines membranes de peau appelée "patagium" qui peuvent se déployer à l'horizontale. Elles sont cependant peu visibles au repos et il faut que le lézard les étire lors d'un saut pour qu'on les remarque. Le dessous du cou du lézard volant est également décoré d'un patagium qui, lui, se déploie vers le bas. Ce dernier est plus grand chez les mâles.

Les lézards volants sont généralement de couleur terne afin de pouvoir se fondre dans leur environnement. Les nuances de gris, de vert et de brun parsemées de noir sont ainsi les tons les plus fréquemment rencontrés sur eux. Leurs patagia (pluriel de patagium), en revanche, sont toujours de couleur vive : rouge, jaune ou encore orange et bleu, elles sont par ailleurs très souvent décorées de motifs symétriques.

Son lieu de vie

Le lézard volant est un animal arboricole, autrement dit, il vit dans les arbres. On le rencontre dans les forêts tropicales humides des pays d'Asie du Sud-Est (de l'Inde à l'Indonésie, en passant par la Thaïlande) dont plusieurs sont endémiques de l'endroit où ils se trouvent.

Son alimentation

Insectivore, le lézard volant se nourrit d'insectes qu'il rencontre dans les arbres. Sa diète se compose ainsi essentiellement de fourmis et de termites, proies dont il est très friand et qu'il attrape avec sa langue collante. Il ne dédaigne cependant pas un scarabée ou un grillon qui passerait à sa portée.

Sa reproduction

La reproduction des lézards volants est encore amplement inconnue. Le mâle, à la saison des amours, séduit la femelle en effectuant une parade. Après l'accouplement, la femelle descend de son arbre pour aller creuser un nid dans la terre ou dans le sable. C'est d'ailleurs la seule fois où on la verra au sol. Son nid fait, la femelle y pond entre 5 à 10 œufs qui mettront une trentaine de jours pour éclore.

Son espérance de vie

L'espérance de vie précise du lézard volant est encore inconnue, mais les scientifiques pensent qu'il peut vivre une dizaine d'années environ.

Le cri du lézard volant

Le lézard volant est un animal silencieux et communique davantage avec ses patagia qu'avec des sons.

Signes particuliers

Il ne sera pas surprenant d'apprendre que le lézard volant peut voler, enfin, "planer" serait plus exact. Il possède en effet 5 ou 6 côtes allongées et articulées qui soutiennent ses patagia. Lors d'un saut, il peut alors utiliser les muscles de ses flancs pour les déployer comme des ailes et planer en s'en servant comme d'un parachute. Grâce à ces ailes primitives, il peut ainsi aller d'arbres en arbres et voler jusqu'à une distance de 30 mètres, le plus souvent entre 3 et 10 mètres.

La couleur des patagia d'un lézard volant dépend de celle des feuilles des arbres constituant son environnement. Il s'agit d'un camouflage, très utile par ailleurs, car lorsqu'il plane, le lézard est particulièrement vulnérable vis-à-vis des oiseaux et des serpents qui sont ses principaux prédateurs. Cette particularité fait également que deux lézards volants appartenant pourtant à la même espèce, mais situés à deux endroits géographiques différents, n'auront jamais les mêmes couleurs.

Statut de préservation

La vaste majorité des espèces de lézards volants ne sont pas en danger et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) les classe comme étant de préoccupation mineure. Certaines espèces cependant, surtout celles dont l'habitat est menacé par les activités humaines, voient leurs populations décliner dangereusement. Une en particulier est actuellement considérée comme "vulnérable", il s'agit du Draco mindanensis, une espèce endémique des Philippines.