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Le kinkajou

Temps de lecture : 3 min
Espèce non menacée

Description physique

Le kinkajou, Potos flavus de son nom scientifique, est un mammifère qui est souvent confondu avec un primate à cause de son apparence. Ce n'est pourtant ni un singe ni un lémurien, mais un Procyonidae, comme les ratons laveurs. C'est un animal de taille moyenne, mesurant entre 40 et 60 cm de long et possédant une queue en tube de même longueur. Son poids, quant à lui, varie entre 1,5 et 4,5 kg.

L'animal possède un pelage court, épais et soyeux d'une couleur brune tirant vers le rouge ou l'orangé, parfois même vers le doré. Sa tête est surmontée de deux oreilles rondes, tandis que deux yeux ronds et proéminents surmontent un museau légèrement allongé. Ses pattes, courtes, comportent cinq doigts qui sont tous équipés de griffes acérées.

Son lieu de vie

Le kinkajou habite dans les forêts tropicales humides et est présent dans plusieurs pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, depuis le sud du Mexique jusqu'au Brésil. Il préfère évoluer dans la canopée, entre 10 et 30 mètres du sol, où il passe la majorité de son temps. Il y vit alors en groupe d'une vingtaine d'individus en moyenne et dort le jour, se nourrissant la nuit. Malgré tout, une fois adulte, le kinkajou reste un animal solitaire qui, en dehors de la reproduction et des rares activités sociales, vaque seul à ses occupations.

Son alimentation

Malgré ses griffes, un corps musclé et une posture évoquant celle des félins, le kinkajou est essentiellement frugivore. Sa diète se compose ainsi surtout de fruits (figues, mangues, papayes, bananes...), de feuilles et d'écorces. Aimant particulièrement le sucré, toutefois, l'animal leur préfère largement le miel ainsi que le nectar des fleurs. De temps à autre, enfin, le kinkajou peut également se nourrir d'insectes, d'œufs et même de petits vertébrés, sans pour autant les chasser activement.

Sa reproduction

La reproduction du kinkajou ne suit aucune saison spécifique et les femelles ont environ 17 jours de chaleur par mois. Après une gestation d'approximativement 4 mois après l'accouplement, elles donnent naissance à un petit, rarement deux. Le petit kinkajou est sevré vers 4 mois et atteindra la maturité sexuelle à l'âge d'un an et demi si c'est un mâle, deux ans et demi si c'est une femelle.

Son espérance de vie

Dans la nature, le kinkajou vit généralement entre 20 et 30 ans, un chiffre qui peut atteindre 40 ans en captivité.

Le cri du kinkajou

Les kinkajous sont des animaux très volubiles qui communiquent à travers une large gamme de vocalisations : des sifflements, des grognements, des cris perçants, des geignements ou encore des couinements.

Signes particuliers

Comme le chat, le kinkajou voit parfaitement dans le noir : on dit qu'il est nyctalope.

Les chevilles du kinkajou peuvent tourner à 180°, ce qui le rend très agile et lui permet de descendre des arbres la tête la première.

Comme le nectar est le péché mignon du kinkajou, il visite souvent des fleurs pour s'en délecter. Cela le transforme en pollinisateur. En outre, pour récolter confortablement ce nectar, l'animal possède une longue et fine langue qui mesure une dizaine de centimètres.

Bien qu'il ne soit pas un singe, le kinkajou possède une queue préhensile extrêmement musclée qui lui sert à s'accrocher aux branches, à se balancer et à maintenir son équilibre. Grâce à elle, le kinkajou est un grimpeur hors pair.

Statut de préservation

Selon les données de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le kinkajou est une espèce dont la survie n'est pas menacée, c'est pourquoi l'organisation a classé son statut de conservation comme étant de "Préoccupation mineure". Malgré tout, le kinkajou reste vulnérable à la pression générée par les activités humaines, notamment par la déforestation qui réduit son habitat d'année en année.