Une étude nous apprend dans quelle région se cacher en cas d'apocalypse zombie

Les zombies, qu'ils soient de type morts-vivants façon "The Walking Dead" ou infectés virulents comme on peut les voir dans l'œuvre "The Last of US", sont sources d'inspiration pour des auteurs de fiction fantastique, mais aussi de craintes chez ceux qui redoutent d'avoir affaire à ces créatures en décomposition dans le cas d'une épidémie foudroyante.

Dans une telle situation, l'important est d'être dans un lieu sécurisé et suffisamment isolé, pour ne manquer de rien tout en étant en mesure de se défendre face à une potentielle horde. En France, c'est dans les Bouches-du-Rhône qu'on a le plus de chance de s'en sortir !

L'agence immobilière Rentola s'est chargée de l'étude, en tenant compte de 5 critères essentiels à la survie dans un monde envahi par les zombies :

• le nombre de cachettes, qui se base sur les logements vacants, les hébergements résidentiels et les campings/hôtels ;


• la vulnérabilité du lieu, qui repose en grande partie sur la densité de population. Pour faire simple, plus il y a de monde, plus l'épidémie peut se propager rapidement. Si on couple cette donnée avec le nombre de médecins sur place et de maladies chroniques de la zone, on peut établir un indice de vulnérabilité ;


• les vivres (approvisionnements), qui dépendent du nombre de magasins et de pharmacies dans la zone : rappelez-vous qu'il faudra faire vite pour faire des provisions, car ces sites seront pris d'assaut ;


• la mobilité, établie en rapport au nombre de voitures par foyer et au nombre de véhicules enregistrés dans le département ;


• la sécurité, qui repose sur le nombre d'armes disponibles, soit dans les postes de police, soit détenues illégalement. Toujours est-il qu'elles seront bien utiles quand il faudra se défendre face à ces créatures affamées.

En recoupant toutes ces informations pour établir un indice de survie sur 10, ce sont donc les Bouches-du-Rhône qui trônent en tête des meilleurs départements pour se cacher et survivre, avec un indice moyen de 7,55/10. Un score obtenu grâce à de nombreux points en matière de mobilité et de sécurité.

Dans le top 5, on trouve ensuite la Lozère (riche en approvisionnements), les Hautes-Alpes (avec des provisions et une faible vulnérabilité), les Alpes-Maritimes et l'Eure-et-Loir, deux départements bourrés de cachettes et bien approvisionnés pour le dernier. On remarque que les départements côtiers et les zones en montagnes présentent un meilleur taux de survie que les zones plus urbaines, avec une possibilité de se réfugier sur l'eau ou de se cacher en forêt.

À l'inverse, en toute fin de classement, on découvre les endroits qui seraient le plus durement touchés par l'apocalypse zombie avec un top 3 qui se compose de la Seine-Saint-Denis (94e, particulièrement pauvre en cachettes), des Yvelines (93e avec un taux d'approvisionnement très bas) et du Doubs (92e) qui cumule ces deux tares. Globalement, il ne fera pas bon résider en Île-de-France si le pays plonge dans une période post-apocalyptique, vu les mauvais scores dont écopent également l'Oise, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, l'Essonne ou le Val-d'Oise.

On ne sait pas si cette étude influencera les choix des futurs locataires ou acheteurs au moment de décider de leur département de résidence, mais au moins, on ne pourra pas dire qu'on ne se savait pas !