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Dordogne : un trésor retrouvé sous le mur de pierre d'un village

Début mars 2025 dans le Périgord Noir, une équipe de bénévoles appartenant à l'association Périgord Pierre Sèche restaure un muret communal. Soudain, en travaillant sur les fondations, une découverte stupéfiante : se dévoile à leurs yeux, au milieu de racines entrelacées, un véritable trésor. Ils tombent sur 10 à 15 superbes bijoux, certains sertis de perles, diamants, rubis et émeraudes. Des broches, bracelets, boutons de manchette, et même un dé à coudre et une pièce commémorative. Un magot que vous auriez rêvé de trouver dans un coffre enfoui, n'est-ce pas ? Eh bien, eux, ont eu cette chance !
Des histoires de joyaux cachés, il en court, en Périgord… même une couronne historique, qui serait dissimulée quelque part. Et puis, il y a la fameuse truffe, considérée comme un trésor, elle aussi. Mais trouver inopinément un magot digne d'un film de pirates en restaurant un petit mur, cela a un côté certainement aussi sidérant que romanesque pour les protagonistes.
Le président de l'association a bien sûr immédiatement prévenu le maire de la commune, qui avoue que c'est une première dans ce petit village du Périgord Noir. Il a bien évidemment effectué les démarches administratives qui s'imposent, auprès de la gendarmerie et de la préfecture.
Alors que vont devenir ces mystérieux joyaux historiques ? La loi prévoit qu'ils appartiennent pour moitié à l'inventeur (comprenez, la personne qui découvre) et pour moitié au propriétaire du terrain. Comme le magot se trouvait sur un terrain communal, il est donc la propriété de l'association Périgord Pierre Sèche et de la commune de Saint-André d'Allas à 50/50. Or, ils s'accordent sur une chose : ni l'association ni la mairie ne souhaitent vendre ce pactole. Ils veulent percer son origine, son histoire, et les raisons de sa cachette dans cet endroit (un butin de noble en fuite ? Un cadeau oublié ?) Ils appellent donc à témoin les villageois, dans l'espoir que certains leur donnent une piste.
Le second point sur lequel s'entendent les découvreurs et le maire, c'est le fait de ne pas dévoiler le lieu de la découverte. Ils redoutent en effet de voir débarquer par dizaines des chasseurs de trésors du dimanche, armés de leurs détecteurs de métaux et leurs pelles, creusant des trous un peu partout sans aucun respect. Malheureusement, on ne peut pas leur donner tort, lorsqu'on sait comment agissent certains individus.
Histoire d'enfoncer le clou et décourager les plus récalcitrants, l'édile précise que la commune compte plus de 100 kilomètres de murets. Ce qui reviendrait donc à chercher une aiguille dans une meule de foin. Alors, tant pis pour les curieux, qui auraient simplement voulu connaître l'emplacement de ce fabuleux trésor.
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