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C'est officiel, les réseaux sociaux sont néfastes pour la santé mentale

Des chercheurs de l'université d'Oxford se sont lancés dans une tâche de longue haleine, qui s'étendra sur 10 ans, pour comprendre les effets des réseaux sociaux sur la santé mentale, et les premiers résultats sont déjà connus.
Temps de lecture : 2 min

On savait déjà que les écrans étaient mauvais pour la santé et qu'une exposition trop longue pouvait entraîner des troubles du comportement, de l'attention et du sommeil. Ce que nous apprend l'étude initiée en avril 2024 par des chercheurs de l'université d'Oxford (Angleterre), c'est que le niveau de dépression et d'anxiété serait bel et bien corrélé au temps passé sur les réseaux sociaux.

Il s'agit des résultats préliminaires d'une étude sur la santé mentale des jeunes prévue pour durer 10 ans, afin que les scientifiques puissent avoir suffisamment de données pour établir des liens fiables. Elle impliquera 50 000 jeunes britanniques, âgés de 11 à 18 ans, et amenés à répondre à un questionnaire de 200 questions en ligne. Pour l'instant, 7 200 adolescents de 20 établissements ont été interrogés sur leur bien-être, la manière dont ils assimilent et comprennent des informations, ce qu'ils pensent de leur forme physique, leur habilité à interagir avec les autres et à se faire des amis et la façon dont cela les affecte, ainsi que sur leur rapport à l'adversité, sous toutes ses formes.

En plus d'établir un lien entre le temps d'utilisation des réseaux sociaux et les troubles mentaux, cette première phase d'étude nous apprend que les filles seraient plus vulnérables face à ces plateformes, du fait de l'image idéalisée que leur renvoient des applications comme TikTok ou Instagram. De plus, on lit que le temps d'utilisation moyen de ces réseaux serait compris entre 2 et 4 heures par jour, et qu'il grimpe jusqu'à 8 heures quotidiennes chez certains jeunes utilisateurs.

À terme, il s'agira de dresser un tableau complet de l'état de santé mentale des adolescents, qui inquiètent déjà dans de nombreux pays. En France, le nombre de jeunes présentant un risque de dépression et des tendances suicidaires est en augmentation (selon les données de Santé Publique France) et au Royaume-Uni, plus d'1 million d'enfants auraient été en contact avec le système de santé nationale pour des problèmes de santé mentale, sur une période d'un an.

Ce travail important pourrait aider des parents qui se sentent souvent dépassés par cette problématique, tout comme la société en général, qui risque de devoir faire face dans les prochaines années à une cohorte d'adultes touchés par ces troubles mentaux initiés dès le plus jeune âge.

Publié par Mickael, le 18 octobre 2024