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Peut-on donner le prénom que l'on souhaite à un enfant ?

Vous avez une idée de prénom original pour votre enfant et vous vous voyez déjà le baptiser ainsi à sa naissance ? Attention, car si la France est relativement souple concernant le choix du prénom d’un nouveau-né, il existe plusieurs règles qui pourraient contrecarrer vos plans : il ne doit pas nuire à l’enfant et il faut qu’il soit écrit en alphabet romain.

Ces dernières années, on a entendu de nombreuses controverses liées aux prénoms que des parents souhaitaient donner à leur enfant. On se rappelle de la petite Mégane Renaud qui avait fait grand bruit, mais d’autres cas plus récents lui ont fait échos : Nutella, Clafoutis, Titeuf... Les parents rivalisent parfois d’inventivité pour nommer leur progéniture. Alors que dit la loi et pourquoi certains prénoms sont refusés ?

Une évolution de la loi

Jusqu’en 1993, les jeunes parents français devaient appeler leur enfant en choisissant son nom dans les calendriers ou en les nommant comme l'un des personnages historiques du pays. Les Jean, Paul, Clovis ou Louis étaient donc nombreux !

Cette loi datant du début du 19e siècle, un premier assouplissement avait permis, dès 1966, d’élargir le choix aux prénoms régionaux, à ceux issus de la mythologie et aux prénoms composés. Une avancée qui a offert une grande diversité en France avec des Anne-Sophie, des Athéna ou des Fanny pour les provençaux.

Mais ce n’est qu’avec la loi du 8 janvier 1993 que les parents ont acquis une grande liberté de choix dans les prénoms. A cette date, il est devenu possible de donner n’importe quel prénom à un petit, du moment que les deux conditions suivantes sont respectées : le prénom ne doit pas porter préjudice à l’enfant et il doit pouvoir s’écrire avec l’alphabet français.

Des cas insolites de prénoms refusés

Du fait du vaste choix de prénoms autorisés, il est assez rare que l’officier d’état civil doive intervenir. Mais le cas échéant, s’il estime que le prénom enfreint l’une des règles susmentionnées, sa mission est de transmettre le cas au procureur de la République, qui demandera à un juge des affaires familiales de trancher.

Cela reste assez fréquent en Bretagne, puisque les prénoms traditionnels comportent des tildes et des apostrophes, ce qui les exclut de la loi. Toutefois, certains sont acceptés, comme avec un petit Derc’hen qui a pu garder son nom breton.

Si l’orthographe peut être problématique, la plupart des cas de refus de prénoms concernent des choix qui pourraient porter préjudice à l’enfant durant sa vie. Il est vrai que les jeunes parents font parfois preuve d’un peu trop d’enthousiasme au moment de faire leur choix, sans forcément anticiper les conséquences néfastes que pourrait avoir ce prénom pour leur bambin. Car débuter son existence en s’appelant Nutella, CR7, ou Fraise (des prénoms refusés en 2018) n’est pas forcément évident.

Parfois, c’est la confusion des genres qui dérange, comme dans le cas des parents d’une petite Liam - un prénom masculin - qui a été refusé. Mais il arrive que des prénoms assez originaux soient acceptés : Boghosse, Jenifaël et Jean-Bryan remercieront certainement leurs parents plus tard.

Les prénoms interdits dans le monde

Si en France, la liberté en matière de choix de prénom est grande, ce n’est pas le cas partout dans le monde. Il existe des pays où les prénoms disponibles sont listés (l’Islande, le Portugal...), d’autres comme la Chine où le prénom doit être lisible par ordinateur, et dans de nombreux cas, la règle signifiant que le choix ne doit pas être discriminant pour le nouveau-né est appliquée.

Ailleurs, il arrive que certains prénoms soient tout simplement bannis : Ikea en Suède, Harry Potter au Mexique, Christ en Nouvelle-Zélande ou... Hitler, un peu partout dans le monde !

Malgré ces restrictions, vous avez toujours la possibilité d’inventer un joli prénom pour votre bébé : soyez créatif... mais pas trop !

Mis à jour le 02/05/2019

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