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Fiche métierSophrologue


En quoi cela consiste ?

Un sophrologue est une personne pratiquant la sophrologie, une méthode de soin de l'esprit mélangeant relaxation et méditation. Le sophrologue est généralement sollicité dans le cadre du développement personnel ou pour lutter contre le stress. Il travaille par l’intermédiaire de la respiration et de l’esprit, aucun contact physique avec le patient n’est établi. Il s’agit d’un métier généralement libéral mais il n’est pas rare de trouver un sophrologue au sein d’un établissement de bien-être ou même dans une association.


Diplômes requis

La sophrologie n’étant pas une discipline reconnue en France, il n’y a pas encore de diplôme d’État. En revanche, il existe une fédération d’écoles qui délivre un certificat de praticien de sophrologie, au terme d’une formation qui permet d’exercer ce métier. La formation en sophrologie se divise en deux parties : la partie fondamentale qui dure 300 heures et analyse différents thèmes comme la « relaxation dynamique » ou le « tonus musculaire et respiration », puis la partie supérieure qui consiste surtout à la mise en pratique de ce que l’on a appris.


Domaines ou qualités à travailler

Il n’y a pas de matières particulières à préférer à l’école. Cette profession étant essentiellement centrée sur le bien-être des autres, il faudra impérativement acquérir des capacités d’écoute, de compréhension et de persuasion assez poussées. Tout cela devra être appuyé par une patience sans faille.

Rencontre avec...

Pascal Gautier, sophrologue

Comment vous est venue l'envie de faire ce métier ?
J'ai découvert la sophrologie en 1990, par le biais d'autres centres d'intérêt. J'ai en effet démarré très jeune les arts martiaux, essentiellement le Judo, et je me suis intéressé à leurs origines. De là, des lectures et pratiques autour de la méditation, du zazen, du yoga, de l'hypnose, etc. jusqu'à la lecture d'un livre de sophrologie. J'ai trouvé très pertinent le pont, les liens entre les approches orientales et occidentales de la Relaxation Dynamique (RD) de Caycédo (le fondateur de la sophrologie). La RD est aujourd'hui la méthode clé de la sophrologie.
Par ailleurs, j'ai toujours été attiré par l'enseignement, la formation : apprendre et transmettre (en sport, musique, informatique...) : il me semblait ainsi possible de concilier ces deux éléments moteurs pour moi avec la sophrologie.

Quel a été votre parcours pour y arriver ?
Il n'est pas nécessaire, contrairement à ce que certains pourraient penser, d'avoir une formation initiale spécifique (médicale ou para-médicale, par exemple). Le plus souvent, le sophrologue n'est pas thérapeute (il ne le devient pas avec la seule formation en sophrologie), même s'il peut accompagner, compléter une prise en charge thérapeutique. Ainsi, ma formation de base n'a rien à voir avec mon métier actuel : j'ai un BEP, CAP et un diplôme de niveau BAC en électronique !
J'ai exercé plusieurs autres métiers (une seule année en électronique) dont celui de "commercial sédentaire", métier qui me sert encore sur certains aspects.
A la suite de ma formation de base à l'Institut de Sophrologie de Rennes, j'ai repris des études avec un parcours universitaire complet sur 5 ans en psychologie socio-cognitive puis une formation post-universitaire en thérapie comportementale et cognitive sur 3 ans. C'est un choix personnel mais j'aurais pu, comme d'autres collègues, exercer la sophrologie sans cela.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession ?
Le sentiment d'avoir une profession profondément reliée à mes valeurs personnelles et à ma recherche personnelle d'harmonie.
J'aime rencontrer de nouvelles personnes, mettre en œuvre à chaque fois mes capacités, mon savoir-être, pour les comprendre et ajuster à chaque fois mes propositions. Chaque rencontre est enrichissante.
De plus, je suis passionné pas le fait d'enseigner à ces personnes des moyens de développer leurs propres ressources internes, réutilisables au quotidien de manière autonome. Enfin, je prends plaisir à continuer d'apprendre, à utiliser pour moi-même ce que j'enseigne, à tenter d'être le plus cohérent, le plus congruent possible entre ce que je tente de transmettre et qui je suis.

Quels sont en revanche ses inconvénients ?
Le sophrologue est souvent un travailleur indépendant (activité en libéral) : cela peut être tentant mais nécessite une bonne autonomie et une relative indépendance. Par moment, en l'absence de réseau de collègues (ce n'est pas mon cas), cela peut devenir pesant, difficile. Les clients du sophrologues étant souvent en activité, les journées peuvent se terminer tard le soir.
Autre aspect plus économique : il faut du temps (environ 3 voire 4 ans) avant de pouvoir vivre vraiment de cette activité qui souffre parfois d'une méconnaissance ou d'association avec des approches très... "différentes" et moins sérieuses. Le développement fonctionne en effet beaucoup par le "bouche à oreille".
 
Y a-t-il encore des débouchés dans ce secteur d'activité ?
Il y a beaucoup de besoins (notamment autour de la souffrance au travail, des risques psychosociaux, de la préparation aux changements) mais pas forcément traduits en demandes. Donc, oui, il y a des "débouchés" (pas en tant que salarié toutefois, cela reste rare) mais cela nécessite de prendre son bâton de pèlerin et de se bouger !

Son site internet : www.sophrologie-info.com

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