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Une université californienne va étudier la gentillesse

S’il est évident qu’être gentil envers son prochain ne peut faire que du bien, un institut de recherche américain a décidé de pousser la réflexion plus loin, et se lance donc dans une étude globale sur la gentillesse, afin d’améliorer l’état du monde.

Les actes bienveillants ont un impact positif (physique et mental) sur celui qui les commet, pour le bénéficiaire de cette gentillesse, et même pour ceux qui en sont témoins. Certains jugeront cela évident, d’autres se fieront aux études scientifiques qui démontrent les bons effets de la gentillesse, pour s’en convaincre.

Bientôt, il sera peut-être même possible de s’appuyer sur les études concrètes que s’apprêtent à réaliser l’Institut Bedari, de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Leur champ d’étude ? La gentillesse !

Financé par de riches donateurs, cet institut de recherche sur la gentillesse (le Bedari Kindness Institute) et ses membres souhaitent comprendre de quelles façons les actes gentils peuvent impacter les personnes (acteur, receveur, témoin) et comment on pourrait faire en sorte de diffuser ces pratiques, pour créer un monde meilleur.

Le doyen du département des sciences sociales de l’UCLA présente cette initiative comme un "antidote au contexte politique mondial actuel, à la violence et aux tensions", et l’un des objectifs est de comprendre pourquoi la gentillesse se fait si rare de nos jours. Que ce soit au quotidien, où les petits gestes bienveillants se font hélas de plus en plus discrets, ou de manière globale dans le monde avec des tensions géopolitiques constantes, on ne peut que constater qu’être gentil n’est pas vraiment à la mode.

C’est pour saisir la complexité de ce comportement altruiste que l’institut Bedari va adopter une approche pluridisciplinaire, en combinant plusieurs matières : sociologie, neurobiologie, histoire de l’évolution, culture, psychologie et économie. Si les premiers résultats ne sont pas attendus de sitôt, l’idée d’étudier la gentillesse est louable, et on imagine déjà un monde où chacun serait prêt à rendre service à un proche, aider un voisin ou sourire à un inconnu, sans rien attendre en retour.

C’est en tout cas la base d’une société plus saine et on ne peut qu’espérer que les chercheurs de cet institut sur la gentillesse fassent une découverte miracle.

Publié par Mickael Lesage, le 17 octobre 2019