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Le premier chat cloné est chinois !

Une société chinoise est parvenue à cloner le chat disparu d’un riche client. C’est une première pour un petit félin, et peut-être le début d’un marché mondial.

Les plus anciens se souviennent peut-être de Dolly, cette brebis clonée en 1996 qui représentait une avancée colossale dans le domaine de la biotechnologie. 23 ans plus tard, le clonage d’animaux domestiques est devenu une réalité : la Chine vient tout juste de reproduire à l’identique le chat d’un de ses citoyens.

C’est la société chinoise Sinogene qui est parvenue à cette prouesse scientifique, ouvrant la porte à de nombreux espoirs pour les espèces menacées mais suscitant par la même occasion quelques craintes. Le chaton cloné ressemble à 90 % à celui qu’il reproduit et qui appartenait à Huang Yu, le propriétaire du félin originel disparu 7 mois auparavant.

Contre l’équivalent de 32.000 euros, le jeune homme a demandé à ce que son chat soit cloné, car il lui manquait trop. La société pékinoise, déjà spécialisée dans le clonage de chiens (avec plus de 40 clones réussis depuis 2007), a donc utilisé son savoir-faire pour se plier à cette demande. Comme l’affirme le PDG de la firme, ces requêtes "répondent à la demande d’affection des jeunes générations", qui considèrent les animaux comme des membres à part entière de leur famille.

La Chine n’est pas le seul pays à autoriser le clonage animal, et le premier chien cloné en 2005 était originaire de Corée du Sud. Depuis, 800 animaux de compagnie auraient ainsi été dupliqués à Séoul, ce qui laisse entrevoir d’immenses possibilités pour un nouveau marché : celui du clonage d’animaux domestiques. Avec une facture qui peut atteindre les 90.000 euros par animal, on comprend que le secteur soit en pleine ébullition après ce premier clonage de chat.

La société chinoise responsable de cet exploit scientifique explique que cette solution pourrait être envisagée pour enrayer la disparation des pandas, qui bien que plus massifs qu’un chien ou qu’un chat à l’âge adulte, font la taille d’un chaton à leur naissance. Une chatte pourrait donc tout à fait porter un petit panda.

Des perspectives réjouissantes, qui ne manquent toutefois pas d’éveiller quelques craintes dans la communauté scientifique. En suivant cette voie, n’allons-nous pas tout droit vers le clonage de proches disparus ?

Publié par Mickael Lesage, le 09 octobre 2019