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Internet et la télé dépriment plus les ados que les jeux vidéo

On nous répète depuis des années que les écrans sont néfastes pour le développement des adolescents. Une étude canadienne vient nuancer ce constat, en affirmant que le jeu vidéo est plutôt positif !

Depuis leur apparition dans les années 1980, et malgré leur démocratisation auprès du grand public dans la décennie suivante, les jeux vidéo sont la cible de nombreuses associations, d’hommes politiques et d’un grand nombre de média, qui les désignent comme les responsables d’un développement anormal chez les ados. Il suffit de voir les réactions face au succès démentiel du jeu Fortnite, avec cet éternel débat accusant les jeux de rendre violents ceux qui les pratiquent, pour comprendre que le sujet est loin d’être clos. Jusqu’à aujourd’hui ?

Une étude comportementale en provenance du Canada et publiée dans un journal de l’American Medical Association affirme que si les écrans sont bien néfastes chez les plus jeunes, les jeux vidéo seraient un vecteur de joie qui éloigne de la dépression. Pour en arriver à un tel raisonnement, les chercheurs ont suivi 3.800 enfants âgés de 12 à 16 ans pendant 4 ans, afin de déterminer les facteurs qui aggravaient les risques de dépression chez cette tranche de la population.

Ils ont découvert que si les écrans avaient bel et bien un impact très négatif sur les jeunes, leurs effets les plus dévastateurs proviennent surtout des réseaux sociaux comme Facebook et Instagram, qui influent directement sur l’estime de soi. L’adolescent, en pleine phase de construction de sa personnalité, serait plus à même de souffrir de dépression en passant trop de temps sur ces plateformes. La télévision est également considérée comme nocive, car elle peut renvoyer une image de perfection qui affecte les plus jeunes.

Mais la véritable révélation de cette étude, c’est la place du jeu vidéo. Les joueurs qui pratiquent ce loisir, enchaînant les parties de Fifa entre amis dans leur chambre ou de Minecraft en ligne sont plutôt joyeux, et les jeux n’entrainent pas de risques dépressifs accrus. Selon les scientifiques responsables de la recherche, ce serait même "un bon passe-temps".

La prochaine fois qu’une personne de votre entourage vous reproche de trop jouer, vous aurez un argument de poids à lui rétorquer !

Publié par Mickael Lesage, le 20 septembre 2019